Une année à Chengdu, le pays des pandas

Une année à Chengdu, le pays des pandas

Chine - Tibet : Plus aucun doute... Génocide !

en France

 

Aujourd'hui, le mardi 8 avril 2008, j'ai laissé en boucle CCTV9, la seule chaîne de télévision chinoise en anglais, pour observer la façon dont les médias chinois -donc la République Populaire de Chine (qui ne nous méprenons pas est bien un dictature et non pas une république)- ont voulu médiatiser le passage de la Flamme Olympique en France. Voilà avec le plus d'objectivité le récit des images :

 

La première séquence vidéo fut celle où l'on a pu apercevoir la flamme arriver saine et sauve au stade Charlety, pour enflammer la grande coupe. Les commentaires disant que la Chine était la bienvenue en France et que les chinois étaient profondément touchés de voir qu'ils étaient compris partout dans le monde.

 

Quelques images timides de la tour Eiffel après l'avoir évoqué comme point de départ de la Flamme. Puis cette séquence qui ici, en Chine, n'a sûrement surpris personne : le sportif, torche à la main, escorté par environs 40 personnes, policiers et pompiers, certains en jogging, d'autres en roller et d'autre encore en tenu de combat, formant au moins 2 cercles de protection.

 

Puis une petite parenthèse sur les tibétains, qualifiés de séparatistes, qui ont essayé de stopper la Flamme. Malgré les images qui montraient aussi des Européens, ce sont assurément les méfaits du Dalaï-lama et de sa clique. Selon les journalistes chinois la totalité des Français condamne ce genre de comportement.

 

Deux hommes, la cinquantaine passée, dans le 16eme, avec leur petit drapeau chinois, à coté d'un groupe de chinois ont été interviewé sur leur perception du déroulement des JO en Chine et leur réponse : "Pourquoi mêler la politique au sport ? Nous soutenons la Chine et les chinois, bravo la Chine". Puis un étudiant chinois avec un avis très neutre : "Tout le monde apprécie la participation de la chine et le fait que les JO ont lieux en chine, enfin je le pense".

 

Pour finir, une petite séquence, la même que celle qui a été montré au stade Charlety en début de reportage. En tout et pour tout environ 3 minutes de reportage passé 8 fois dans la journée.

 

Ce dont il est vraiment question

 

L'argument que l'on entend tout le temps en ce moment est simple et unique : "Pourquoi mêler le sport à la politique ?". Pour ma part, cette réflexion est vide de sens, pour plusieurs raisons et ceux qui suivent cette pensée n'ont pas réellement réfléchis à la question.

 

Tout d'abord ce n'est pas de politique dont on parle, personne ne veut remettre en cause la dictature de la RPC pour le moment, mais de droits de l'homme qui ne sont pas respectés, pire ils sont bafoués et ridiculisés. Cette réflexion est dans l'intérêt du peuple chinois et les Tibétains ne sont qu'un exemple parmi d'autres.

 

Le Dalaï-lama n'est pas un séparatiste, il souhaite trouver un compromis depuis plus de 50 ans pour que son peuple, les tibétains au Tibet, ne soient plus arrêtés sans raisons, torturé et tués au bon vouloir des militaires. De plus, le Dalaï-lama n'est pas un homme qui prône la violence, contrairement à ce que la propagande chinoise veut faire croire dans tous les médias, il a notamment reçu le prix Nobel de la Paix. N'oublions pas que le Dalaï-lama a fuit le Potala à l'age de 15 ans après l'invasion violente des troupes chinoises.

 

Sur un plan international la convention des JO, impose que les JO se déroulent dans un pays qui respecte les droits de l'Homme et du citoyen, la peine de mort enfrunt honteusement ces droits. Ne serait ce que pour cette raison, et malgré les promesses de la Chine de s'améliorer dans ce domaine, cet évènement est illégal.

 

La source des JO émane d'une volonté politique de rassembler les athlètes des différents pays pour participer à un évènement international où les valeurs de paix, de non violence et dépassement des limites sont des principes fondamentaux. On a pu entendre des représentants du gouvernement s'exprimer sur CCTV9 à ce sujet rappelant que pour eux, les JO sont « des épreuves sportives pour montrer quelle race est la plus forte, la plus rapide, la plus précise... » (Hitler aussi a dit cela en 1936). Là encore ils n'ont que leur propre perception des JO voyant cet événement comme simple événement économique et comme le moyen d'exhiber avec arrogance  la fierté de « La Grande Chine Unifiée ».

 

On ne peut ignorer que les gouvernements disposent d'organes de régulation et de contrôle des sports (par exemple en France le Ministère de la Jeunes et des Sport), cela devrait confirmer que même si les revendications ne sont pas vraiment de nature politique les JO le sont assurément. D'autre part, les seules personnes mises à part les sportifs, qui s'expriment publiquement sur le sujet sont des hommes politiques.

 

Saluons la pétition des athlètes Français envoyée à la République Populaire de Chine, ces sportif prennent vraiment des risques en défendant les valeurs des JO car la chine a déjà annoncé que tous les sportifs porteur de messages politiques seraient sanctionnés... Saluons également l'initiative de la Mairie de Paris, qui a nommé le Dalaï-lama et le dissident Hu Jia, citoyen d'honneur de la ville de Paris.

 

Pinocchio aussi était là

 

Comme je suis hospitalisé depuis le passage de la Flamme Olympique à Paris, j'ai la chance de pouvoir suivre tous les jours les émissions télévisées montées de toute pièce, plus fréquemment diffusées sur CCTV 9, du fait du contexte. Voici les 3 idées principales de ces « documentaires » :

-         Dénoncer le caractère pervers et manipulateur du Dalaï-lama et d'une minorité de personnes (sa clique) qui ont choisi le chemin de la violence, du mensonge et qui ne jurent que par la séparation de la chine et de la région autonome du Tibet.

-         Prouver que les réformes du gouvernement sont bénéfiques aux tibétains (jeunes et pauvres) sur les plans essentiels (éducatif, développement, santé, emploi) et que la vie de l'ancien Tibet (avant 1951) était un horrible servage.

-         Rappeler que le Tibet fait parti de la Chine depuis des temps immémorables (selon les émissions plus de 200 ans ou plus de 700 ans) et que les tibétains ne sont qu'une des 56 minorités de la Chine.

 

Au cours des informations diffusées plusieurs fois dans la journée, on ne peut manquer d'entendre les représentants gouvernement chinois (notamment Yang Yi, ministre des affaires étrangères) proférer des propos étonnant lors de déclarations publique : « La chine n'a jamais fermé la porte au Dalaï-lama et celle-ci lui est toujours ouverte. Malheureusement il a choisi de rester sur sa position de séparatiste et de suivre la voie de la violence ». Ou bien, même sans son contexte les déclarations : « Le Dalaï-lama manque de sincérité » et « le Dalaï-lama est l'instigateur d'holocaustes (en 1904) » qui n'en restent pas moins des aberrations.

 

Je tiens à décrire la façon dont l'un des documentaires du journal expliquait que l'on enseigne le tibétain aux jeunes tibétains à Lhassa. On nous montre une classe de jeunes enfants (environ 50 élèves de 8 ans à peu près), puis on voit le cours d'anglais, puis la récréation, puis le sport et encore quelques scènes de cours, tout ça pour montrer un semblant d'harmonie et d'ordre. C'est maintenant que le reportage devient intéressant. On fait un plan d'ensemble de la classe. Puis un plan, sur un livre écrit en tibétain classique, parcouru par une main d'adulte, 2 secondes, pas plus. On refait un plan d'ensemble de la classe sous un autre angle. Puis le professeur écrit la fin d'une phrase en tibétain courant au tableau, mais on le voit de dos, sur son estrade, pas d'élève à l'écran, 3 secondes, pas plus. Selon moi ce n'était même pas la même classe, les couleurs semblaient crier qu'il s'agissait d'un autre moment de la journée. Et voilà un superbe exemple de propagande vulgairement tourné, mais qui fonctionne très bien. Mes doutes s'évaporent lorsque l'homme qui semble être le grand père d'un jeune tibétain vient le chercher. La caméra (sûrement très discrète) attire son regard et sa curiosité, fixant celle ci lors de la traversée de la cours où les parents - uniquement chinois, pas de doute sur la tenue vestimentaire- emplissent la cours. Peut-être était ce le seul enfant d'origine tibétaine de la classe... Pour avoir été personnellement à Lhassa et avoir demandé à beaucoup de jeune de m'écrire en tibétain, il n'y a pas de doute sur leur incapacité à le faire...

 

Autre exemple classique, durant les interview sino centré (bien sur qui ne sont pas en direct) où l'argumentation se noie souvent dans un dédale de non sens superficiel, la langue de bois est de rigueur comme par exemple lorsque cet personne du gouvernement commence à expliquer que ces 30 dernières années le niveau de vie des tibétains c'est énormément amélioré grâce à la Chine. Puis elle évoque les réalités actuelles du Tibet en 3 points. Premier point, laïus sur le fait qu'aucun pays n'est parfait. Second point, le Tibet est l'une des 5 régions autonomes de la chine. Le dernier point passe à la trappe. Et voilà comment meubler presque 10 minutes et donner l'impression de parler des choses, mais en disant des généralités évasives sur fond de mauvaise foi.

 

On notera enfin le caractère agressif des journalistes qui utilisent systématiquement des mots durs et irritant pour expliquer les différentes situations, traduisant assurément un manque d'objectivité. Pour simuler une façon de pensée commune, le journaliste pose toujours les questions de manière à obtenir la confirmation rapide et assurée des invités (cela fait partie de la mise en scène de toute façon), par exemple : « N'étais ce pas une pauvre et misérable vie que les Seigneurs de l'ancien temps imposaient à leurs serfs ?», ou encore « C'est bien la plus basse classes sociale, traitée comme des esclaves par les seigneurs qui n'avaient pas le droit de parler, n'est ce pas vraiment humiliant ? ». Selon ce même interview, le Dalaï-lama aurait fuit sans raisons après la signature de l'accord en 17 points, suivit de tous ces notables, seigneurs et lama, qui du fait des nouvelles règles démocratiques établies par l'accord perdraient tous leurs avantages. La conclusion de ce documentaire étant « Les réformes démocratiques ont définitivement améliorées les règles de vie des habitants du toit du monde ».

 

Comment croire maintenant en la sincérité de la République Populaire de Chine si elle continue sa propagande insultante et mensongère ? Après 50 ans de non violence de la part du leader tibétain, la Chine ose encore proférer de tels mensonges, sans aucune honte, à la communauté internationale. Peut être est ce le dernier rempart pour ne pas perdre la face vis à vis de son propre peuple et des gouvernements alliés...

 

Mais le peuple chinois reste aveugle

 

Suite aux événements les chinois ont décidé de manifester contre les manifestations, une première. Autant dire qu'il s'agit quasiment d'une manifestation contre le droit de manifester...

 

Ce que je ne comprends toujours pas c'est la position qui semble être lancée par un chef de file, suivi sans y avoir réfléchi, ni avoir pris le temps d'en parler par une armée de citoyens. L'enseigne Carrefour a été directement visée, mais alors qu'il ne faut d'une part associer sport et politique, il serait légitime d'associer tous les français à une seule de ses sociétés ? Incompréhensible, surtout quand on voit les manifestants qui souhaitent le boycott de l'enseigne rentrer dans le magasin après le rassemblement. Par contre, tous n'ont pas simplement fait les consomateurs, certains sont sorti avec des articles sans payer…

 

Apparemment les chinois, par la barrière de la langue ou autres raisons, n'ont toujours pas réussi à comprendre nos arguments et nos positions, même ceux qui sont en Europe.

 

Il faudra pourtant bien expliquer à ceux qui comparent le Tibet à la Bretagne qu'il y a des différences majeures. En Bretagne et en France, il est possible de parler et de critiquer les partis politiques et les initiatives politiques. Internet n'est pas contrôlé, si l'on cherche des informations sur le Tibet et sur le Dalaï-lama, on en trouve, en Chine ces mots sont censurés, GOOGLE Trend le prouve. Les journalistes sont autorisés à travailler en Bretagne, il n'y a pas de zones interdites à part quelques rares terrains militaires. La peine de mort, la torture, les assassinats de leader d'opinion et la stérilisation forcée n'existe pas. Les ouvrages du Dalaï-lama sont disponibles. Tous ces choses qui font que les gens peuvent s'exprimer et que la culture (langue bretonne, danses, musiques, littératures....) est en développement et non pas en voie d'extinction.

 

Si seulement le peuple chinois pouvait se rendre compte qu'il est conditionné dès sont plus jeune age et que l'idéologie de la gouvernance est trop proche de celle de l'Allemagne des année 40.

 

Retransmission du dialogue sino-tibétain à la télé, après les manifestations de mars 2008 à Lhassa...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors qu'officiellement le Tibet est accessible, la région tibétaine du Sichuan ne l'est même pas... 

 

La semaine précédent notre départ, nous nous sommes renseignés auprès des différentes gares routières de Chengdu pour acheter un ticket de bus pour Kangding, étape nécéssaire pour se rendre à Lithang. A chaque fois, la consigne du gouvernement nous a été repetée : pas de vente de billet pour les étrangers pour Kangding, par mesure de sécurité...

 

Le week end avant notre départ, nous nous sommes rendu dans le quartier tibétain de Chengdu, « Wu ru che » où nous sommes tombés sur un tibétain qui proposait de nous conduire en voiture pour 240 yuans jusque Kangding. Juste à coté, dans la même rue, un magasin proposait de nous vendre des tickets de bus pour kangding, 110 yuans par personne.

 

12 mai

Nous avons finallement decidé d'y aller en voiture, un coup de téléphone et nous avions fixé le rendez vous à 8h00 à l'endroit ou nous avions rencontré la personne. Par sécurité j'avais demandé a une amie de contacter cette personne et apparement il y a eu un mal entendu (ou un changement de programme de sa part), il nous aurai attendu à 6h alors que nous avions convenu 8h00. A notre arrivée, une autre personne nous attendait avec deux billets de bus, le bus aussi nous attendait...

 

Nous sommes donc parti pour Kangding, avec une nuit blanche dans la tete, nous avons dormi tout le trajet. D'ailleurs le fait de rouler sur des routes douteuses et sinueuses, nous n'avons rien ressenti lorsque le séisme c'est produit. Allongé dans le bus, nous avons donc passé quelques postes de sécurité sans être reperé.

 

13 mai

Arrivé à Kangding, nous sommes entrés dans le premier hotel -autorisé pour les étrangers- et nous avons passé la nuit là avant d'acheter sans soucis un billet de bus pour Lithang pour le lendemain

6h00. Aucun problème pour rentrer dans le bus, nous avons passé Xinduqiao mais nous avons été arreté à Yajiang lors d'un contrôle à l'entrée de la ville.

 

Très cordialement, après avoir relevé nos identités -passeport-, nous avons été escortés jusque la station de bus à l'intérieur de la ville. Puis une policière qui parlait un peu l'anglais est venu nous expliquer, la même chose que l'on avait déjà entendu : nous ne pouvions pas aller plus loin; selon elle pour des raisons liées à notre sécurité, ce qui paraît abhérant comme argument étant donné la catastrophe qui cétait produite la veille à Chengdu et l'effet de panique toujours présent. Ils ont à nouveau notés nos identites. Elle comprenait nos questions, mais beaucoup d'entre elles, comme « Quels sont les risques ? », « Pourquoi nous avons pu acheter le billet a kangding ?», « Y a t il eu des problèmes avec des étrangers ?» ont tout simplement été ignorées. Nous avons alors essayé de gagner du temps et expliqué longuement que nos amis nous attendaient et qu'il fallait les prévennir. Nous avons réussi à esquiver la voiture qui nous attendait pour rentrer illico et nous avons pris une chambre dans un hotel qui se trouvait dans l'enceinte de la gare routière. Nous avons également pu contacter nos amis et nous organiser un peu, nous n'etions qu'a 3 heures de Lithang...

 

Entre temps 3 personnes de la police sont venu nous voir dans notre chambre. Pour s'assurer de la situation. Mon chinois basique et mon discours clair : « nous avons des choses à donner a nos amis qui sont déjà en route, nous partirons ensuite », a suffit à les rassurer même s'ils nous ont interdit de sortir de l'enceinte de la gare routière. Nos amis sont arrives (apres avoir obtenu une autorisation speciale de quitter Lithang, semble t il) et nous avons donné les choses (photos de la précédente visite, matériel scolaire et sportif). Nous avons contacté le policier pour essayer de voir avec lui s'il n'y avait pas un moyen d'obtenir une autorisation spéciale, des amis à nos amis qui parlaient très bien chinois, n'ont pas eu plus de résultat que nous dans les échanges, l'ordre venait d'en haut et n'avait aucune alternative. Nous sommes allés mangé ensemble avant qu'ils ne repartent dans la soirée pour Lithang. Durant le repas, un policier est venu avec un professeur d'anglais qui a essayé de nous expliquer ce que l'on savait déjà. Toute question avait pour reponse répétitive « cette année ce n'est pas possible, mais nous espérons que vous pourrez revennir l'année prochaine » ou bien « c'est surement un problème politique ». Nous avons également demandé dans combien de temps nous pourrions revennir, la réponse fut simple « nous ne savons pas non plus ».

 

14 mai

Le lendemain nous avons donc attendu le bus et nous sommes partis vers 14h00 de Yajiang pour retourner à Kangding. Sur la route nous avons été surpris de voir un déploiement militaire hors norme, n'ayant rien à voir avec le tremblement de terre, assurement. Entre Yajiang et Xinduqiao nous avons vu un convoit militaire avec une 70aine de camions. Les  militaires avaient l'air particulierement surpris de voir des étranger qui les devisageaient. En outre, ils étaient également très tendu, pour exemple cet officier qui voyant notre bus (ce sont de toutes petites routes de montagne, ou il n'y a pas la place pour deux voitures) laissant juste assez de place pour passer bondir sur place en lancant violament son talkie walkie dans le camion, criant comme un fou et lancant un regard noir au conducteur qui a reculé de moins d'un metre pour lui faire plaisir.

 

 

 

Puis nous avons passé Xinduqiao, où les effectifs militaires étaient très important, alors que nous n'avions rien remarqué la veille. Un des camions qui ressemblait à ceux du convois était arreté, avec pleins de militaires à l'intérieur et qui en sortait. En tout, deux énormes camps militaires sur la route principale et des barrages militaires un peu partout.

 

 

 

 

 

Nous sommes ensuite passé au col de Zheduo Shangkou, où un épais brouillard couvrait le sommet du col. Dans le virage, au point culminant, une dizaine de véhicule (type jeep) équipé de matériel à premiere vue assez sofistiqué. Des radars et des moyens de communication de différents types (sattelite et éléctromagnétique), ainsi que des objets allongés recouvert d'une protection qui m'on fait penser à des missiles ainsi qu'à des lances missiles.

 

 

 

 

Arrivé près de Kangding, nous n'étions pas encore rentré dans la ville que nous avons été stoppé par un barrage militaire. A peine repérrés, nous avons été sorti du bus et à nouveau notre identité a été enregistrée. Le barrage était composé d'une large barricade de sac, 3 militaires lourdement armé en premier plan activaient une barrière manuelle, d'autres militaires et des policiers supervisaient dans une petite maison juste derrière le barrage. Nous avons attendu, en essayant de sympatiser pour pouvoir prendre des photos du barrage -ce qui n'a pas été possible-, puis nous avons été raccompagné à l'hotel par une voiture de police, passant 2 barrages du même type.

 

 

Comme d'habitude, c'est la panique lorsque l'on essaye de prendre en photo l'armée, alors que tout c'était très bien passé, la réaction de ces agents de police a été très vive.

 

 

A peine étions nous en train de payer la chambre que la police a appelé l'hotel pour demander de faire une photocopoie de nos papiers d'identité. Ce que nous avons été faire immédiatement avec la personne à l'accueil de l'hôtel...

 

15 mai

Ce matin là nous avons été reveillés par des esquades de militaires criant tout en marchant au pas. Rien de rassurant. Trois esquades de ce type sont passées, puis elles ont apparement tourné toute la journée dans les rue de Kangding, nous essayons de les éviter car nous étions censé retourner à Chengdu et non autorisé dans cette zone.

 

Nous avons eu l'occasion de parler avec un chinois de taiwan, qui nous a confié que selon lui l'armée était nerveuse surement à cause de nouvelles informations au sujet de l'indépendance du Tibet. Rappelons tout de même que nous sommes dans le Sichuan et que tous les chinois parlent du Tibet lorsqu'ils évoquent Lithang.

 

 

 

 

17 mai

La veille nous avions discuté avec de jeunes tibétains -un peu éméché mais surement sincere- qui nous ont repeté que les tibetains ne pouvaient pas parler et que la repression était toujours d'actualité. D'ailleurs chose étonnante, nous étions dans un restaurant chinois, les propritétaires chinois ont catégoriquement refusé de prendre des photos avec les tibetains.

 

Lors de notre départ pour Chengdu nous avons pris en photos cette liste de personne, qui n'est autre qu'un avis de recherche…

 



20/11/2008
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